Le premier tiers d’une grossesse, ce moment flou, transparent, bercé par la joie et l’angoisse, 3 mois à la fois interminablement long et qui pourtant passe à la vitesse de l’éclaire. Entre l’attente de la première échographie et les manifestations du corps qui change un peu plus chaque jour, pour laisser la place nécessaire à la construction du petit être en devenir.
Est-ce bien réel ? Est-ce que c’est le bon moment ? prise de sang ? Une barre, deux barres ? Les questions se bousculent, bonheur et inquiétude se mêlent. Pour 85% des femmes les trois premiers mois de la grossesse peuvent être vécu comme un enfer tant physiquement que psychologiquement.
Pour reprendre les mots de Judith Aquien dans son livre « Trois mois sous silence » « Pisse, pet et hémorroïdes : un conte de fée commence ». N’oublions quand même pas, dans la panoplie des symptômes, les plus connue, nausées et vomissent et permettons-nous de mettre en lumière, les petits cachés dans l’ombre et presque banalisés, fatigue extrême et douleurs physiques.
Le corps de la femme devient le QG d’une mission de la plus haute importance et comme toute mission importante, elle débute dans le silence.
L’injonction du silence, dire ou ne pas dire, entre envie et crainte. Et si on le dit, Et s’il se passe quelques choses, Et Si, ET SI, ET SI … et puis finalement les trois mois sont passés. Et si tout aller bien, et si maintenant on pouvait le dire … oui mais le petit être à déjà fait sa place dans votre grand cœur alors on se rends compte qu’il est bien gardé ce bébé, et que l’annonce c’est aussi l’offrir au monde et ce n’est pas toujours facile. Et déjà, alors, il ne nous appartient plus totalement.
Durant le premier trimestre de la grossesse, les besoins physiques, mentaux et émotionnels de la femme sont accrue. Dû aux changements vécus dans le corps et aux hormones liées à la grossesse.
A ce moment-là, la sophrologie peut devenir une super alliée. Elle va permettre d’agir sur le stress engendrer par la grossesse, sur la gestion des émotions ainsi que sur les maux du quotidien.
Pratiquer la sophrologie dès le début de la grossesse, permet la mise en place d’outils, pour vivre une grossesse sereinement et de se préparer à l’accouchement qu’il soit par voie basse, physiologique ou en césarienne.
Anne-Sophie Sureau
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